Rappelons qu’à l’annonce même du premier de ces deux événements, M. Macron, premier magistrat de France, a déclaré publiquement, avant tout commencement d’enquête judiciaire : « Je veux dire l’émotion de la Nation tout entière après la mort du jeune Nahel et dire à sa famille toute notre solidarité et l’affection de la Nation. Nous avons un adolescent qui a été tué, ce qui est inexplicable (…). Dans ce contexte, il faut du respect et de l’affection pour le jeune Nahel et sa famille. »
Ces propos lunaires traduisent à eux seuls l’aveuglement et la lâcheté des pouvoirs publics, depuis des décennies, devant l’ampleur du phénomène migratoire qu’ils ont sciemment encouragé et le flot de délinquance qui l’accompagne surabondamment. M. Macron ne fait qu’ajouter à cette lâcheté le verbiage que lui inspire son propre vide.
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Ces propos ne sont pas sans rappeler ceux du président Hollande qui, en février 2017, avait visité le « jeune Théo » Luhaka à l’hôpital pour lui exprimer son soutien officiel.…